Pourquoi me suis-je intéressé un jour à l'Univibe et à son clone la Neovibe ? Réponse : parce que j'ai toujours eu un très gros faible pour le phaser. Ce post traite donc de deux des meilleurs représentants de cet effet : le Mu-Tron Phasor 2, produit de 1972 à 1979, et la EHX Small Stone v3. Le tubescreamer Maxon (au centre de la photo) sert à montrer quelle est la taille de chacun de ces deux phasers. Pour info, mes deux pédales datent chacune de 1979. En prime, des mods pour améliorer la Small Stone, notamment pour régler la perte de volume. Plus des vidéos pour entendre ces deux effets. Et, à vrai dire, la modif de la Small Stone en fait un phaser vraiment convaincant.
Post terminé le 24 juillet 2011, mis à jour le 14 septembre 2017 pour réintégrer les vidéos qui fonctionnent de nouveau.
Pourquoi les micros des strat série L sonnent-ils mieux ? Comment a évolué la fabricaton des micros Fender au fil des ans ? Quels sont les matériaux utilisés ? Comment supprimer la microphonie ? Voilà quatre des questions auxquelles ce post a l'ambition de répondre. Car on trouve peu d'infos en français concernant les micros Fender sur le net. D'où ce post que vous pouvez compléter en m'envoyant si vous le souhaitez vos photos de micros d'avant 1967, ou vos propres connaissances, que je mettrai en ligne ici, en disant qui me les a passées. Bonne lecture.
Post complété le 17 octobre 2011 avec l'interview en pdf du créateur du célèbre PAF Gibson en téléchargement.
Les projets de post que j'envisage de mettre à l'avenir sur ce blog : monter des micros single coil (bobineuse à construire), présenter l'ampli Willows AM30, fabriquer un corps de telecaster (en frêne européen), monter un inducteur de wah type Halo...
Ca faisait longtemps que ça me trottait dans la tête : faire un post sur la transformation d'une wah Vox v847 made in USA pour améliorer le son qu'elle délivre. Je me suis, en outre, fixé pour objectif d'approcher le plus possible le son de ma Vox 1967/68 (à gauche sur la photo du dessus). Le résultat de la modification est assez convaincant. Désormais, la v847 a beaucoup plus de corps, avec un wouac (quack) plus prononcé et plus épais, tout en délivrant un son plus clair et plus puissant. Je vous donne donc ici le détail de la transformation, avec images à l'appui et même une comparaison du son des deux Vox côte à côte, la vintage 60 et la récente transformée, pour vous démontrer que la récente est désormais très proche de l'ancienne. Ce type de comparaison ne semble pas être fréquent sur le net. Alors, profitez-en. Pour rappel, ma Vox 67/68 est le modèle qui a fait la transition entre la Clyde McCoy et la v846. Ses composants sont quasiment tous identiques à ceux de la Clyde.
Post modifié et achevé complètement le 24 août 2011, sur la partie concernant le changement de pot. Mis à jour le 30 décembre 2019 pour réparer des liens cassés.
Après avoir vu comment configurer Ubuntu Studio pour faire la la musique sur ordinateur sous Linux, après avoir compilé un noyau (kernel) temps réel et l'avoir installé (voir les deux posts consacrés à ces deux sujets), passons au côté sympa, enfin : l'utilisation des applications musicales. Premiers pas avec le sequenceur MIDI Rosegarden et le lecteur d'échantillons Fluidsynth, un e sorte d'expandeur virtuel en somme, et son interface visuelle Qsynth. Objectif : créer ses propres séquences MIDI ou tout simplement faire tourner un morceau en fichier MIDI, autrement dit un Midifile, pour bosser son instrument. En route.
Post complété le 29 septembre 2012 avec de nouvelles connexions de synthés, mais pas mis à jour vers les dernières versions des softs.
Les Squier et Fender JV (JV= Japanese Vintage), d'excellentes strats ? En règle générale, oui. En fait, ces guitares sont apparues en 1982, en même temps que Fender relançait aux Etats-Unis une gamme de séries vintage, une première à l'époque. Il s'agissait, pour la marque, de redorer une image bien entamée auprès des musiciens...La compagnie créa une filiale au Japon. Pour plusieurs raisons, à commencer par le fait que les Nippons, Tokai en particulier, produisaient en ce début des années 80 des strat de bien meilleure facture que les originales US, qui constituaient une sévère concurrence. La suite dans ce post qui a nécessité une importante documentation.
En photo ci-dessus : ma JV 1982 à gauche, ma Tokai Springy Sound 1981 à droite.
Lâg, la marque de guitare française la plus vendue au monde. La société fondée par Michel Chavarria fut longtemps installée dans mon département, à Bédarieux (dans l'Hérault), après avoir commencé sa production à Toulouse. Désormais, elle a rejoint Nantes où se trouve le siège social d'Algam, le groupe qui l'a rachetée. Michel n'a pas suivi le transfert. Toutes les images présentées ici ont été prises quand l'atelier était encore installé à Bédarieux, donc avant sa fermeture définitive, avec Michel à la tête de la société. Ces images retracent ainsi les grandes années de Lag.
C'est le lot des effets vintage : un Echoplex, ça se bichonne, pour sonner correctement. Comme tout écho à bande, il nécessite donc une maintenance à peu près équivalente à celle d'un magnétophone à bande. Explications, complétées d'un chapitre sur le changement de bandes. Car - c'est à savoir - il ne faut utiliser que des bandes magnétiques lubrifiées, sous peine d'abimer les têtes de lecture de l'engin.
Ce post complète celui que j'ai rédigé sur l'Echoplex (voir sur le blog).
On peut facilement modifier une Maxon OD808, pour qu'elle délivre un son plus proche de celui d'une vieille TS-808, la tubescreamer la plus recherchée. Voici donc un post pour vous aider à faire cette petite modification, mais très efficace, qui améliore la dynamique de cette pédale, sans coûter cher. Sachant que l'OD808 est déjà à la base une bonne tubescreamer.
Voici un post qui vous aidera à vous lancer dans la musique assistée par ordinateur (MAO) sous Linux. Pour ma part, je suis sous Debian, l'une des distributions de Linux, depuis 2006. Auparavant, j'étais sous Fedora, puis encore avant sous Mandriva. Bref, cela fait huit ans au total (et au moment de l'écriture de ce post) que j'ai quitté le monde Microsoft EDIT du 6 mars 2014 : j'ai depuis un mois installé en dual boot Windows Pro 7 32 bits sur ma bécane). cela étant dit, Linux n'est pas facile à maîtriser : l'apprentissage est long. Encore aujourd'hui, je me considère comme un débutant en la matière. Reste que les améliorations apportées au fil du temps par les membres des communautés du logiciel libre (surtout, ne dites pas gratuit) ont beaucoup fait progresser Linux, en le rendant de plus en plus intuitif, et surtout plus abordable pour les néophytes en informatique. Pour preuve, ce post sur la MAO, en l'occurrence sur Ubuntu Studio lucid 10.04, une distribution dérivée de Debian, afin de vous aider, ou d'aider ceux qui souhaitent franchir le pas, à passer sous Linux. Je préviens qu'il vous faudra mettre les mains dans le cambouis...
Billet complété le 27 septembre 2011. Les versions des softs présentés ici sont anciennes, liées à la date de rédaction de cette FAQ. Mais le post reste valable, même pour les versions plus récentes.
=>Voir également sur mon site les autres posts sur la MAO sous Linux.
EDIT de mars 2014 : je n'assure plus la mise à jour de ce post. Motif : Je suis désormais sur Mac et je n'ai pas installé Linux, utilisant désormais Logic Audio Pro X.
Continuons la tournée des matériels vintage qui ne courent pas les rues. C'est donc l'occasion de parler, cette fois, d'un ampli particulièrement rare : le Marshall Country Club, un modèle fabriqué à peu d'exemplaires entre 1978 et 1982. Je n'ai jamais vu grand chose sur lui. Coup de bol : un de mes meilleurs potes en possède un. L'ampli avait besoin d'un petit nettoyage, les potards crachant pas mal. Nous l'avons donc ouvert à la maison. Voici donc ce que renferme la bête, en photos...
Mise à jour le 5 décembre 2010 avec un nouveau lien pour le schéma
Une fois n'est pas coutume : voici un post sur une boîte à rythme (BAR) qui fut amplement utilisée dans les années 80 et 90 : l'Oberheim DX, soeur de la DMX. Pourquoi parler d'une BAR sur un site réservé au DIY ? Eh bien, parce que je me suis rendu compte, sur Audiofanzine, que de nombreux internautes, propriétaires de cette machine, avaient besoin soit de rajeunir cette belle dame de 25 ans ou se tournaient vers les autres quand ils rencontraient un souci électronique avec elle. Il est vrai que son fabricant, la mythique marque Oberheim, n'existe plus depuis longtemps.Qu'en outre, si cette BAR est solide comme le rock, elle a tout de même près de 25 ans. Je me concentrerai cependant sur peu de choses, mais elles sont importantes, car il n'existe presque rien de très précis sur Internet au sujet de cette BAR. La mienne étant américaine (photo ci dessus), je montrerai, en outre, comment la convertir en 220V à moindre frais... Mais avant, comme à mon habitude, je présente la bête.
L'effet indispensable pour obtenir un son d'une qualité professionnelle, c'est le buffer. Ce dernier garantit que l'ampli restituera exactement le son de son instrument, sa guitare en l'occurrence. Sur le site Techniguitare, shaddo a développé une pédale buffer en lui ajoutant une fonctionnalité qui lui est souvent associée : un clean booster. Son buffer a cependant évolué depuis la rédaction de ce post : il s'appelle aujourd'hui le Custom Booster et il a gagné quelques fonctions supplémentaires.
Pour ma part, j'ai réalisé le tout premier de la série qui date de 2008. Et c'est de lui dont il est question ici. Sache que ce buffer booster et ses versions sorties depuis sont parmi les meilleurs de leur catégorie. Je vous conseille vivement de vous procurer le kit sur TG, qui en plus ne vaut pas bien cher.
Quelques images du montage de ce buffer booster, d'une simplicité déconcertante à assembler.
Evoquez le son d'Hendrix, vous vous apercevrez que les uns et les autres parleront de Marshall, de strat évidemment, de wah-wah Vox vintage (lire le billet sur elles et d'autres sur ce blog), la fuzz face Dallas Arbiter, l'octavia aussi. Effectivement, tout est juste. Mais il manque une pièce essentielle : l'Uni-Vibe (photo ci dessus) un effet assez méconnu en France, qu'Hendrix utilisait beaucoup. L'univibe fut créée dans les années 60 par Univox pour simuler la cabine Leslie. C'est en fait le tout premier (ou l'un des tout premiers) phaser au pied, au son très organique car il utilise des résistances photosensibles (photocells) et des étages à transistors. Hendrix ne fut toutefois pas le seul à l'utiliser. Gilmour l'a mis à toutes les sauces, en en faisant un élément important de son son, sinon sa signature sonore (écoutez Have a Cigar, pour vous en convaincre !) ; puis il y eut SRV, ainsi qu'un autre génial admirateur d'Hendrix, guitariste célèbre de l'autre côté de l'Atlantique, mais quasiment inconnu ici : Robin Trower.
Aujourd'hui, l'univibe originale (celle de l'époque)a vu sa cote grimper en flèche. Si la marque appartient désormais à Dunlop, quelques autres fabricants ont travaillé sur son schéma original, celui d'Univox, pour en donner leur version. Certains l'ont fait avec bonheur, comme Kevin Randall (KR Megavibe, deux ans d'attente pour en obtenir une à près de 7/800$), Bob Sweet (Mojo Vibe), décédé, et Michael Fuller (Fulltone) avec sa Deja Vibe MDV-3. Enfin, deux clones détrônent désormais ces modèles : la Sabbadius Funky Vibe 2019 et la Vibe Machine.
Bonne nouvelle toutefois : cette vibe peut être refaite grâce à un éminent membre de communauté DIY, l'américain RG Keen (https://www.geofex.com), qui a développé la neovibe. Cette pédale peut être réalisée pour une somme raisonnable et elle sonne aussi bien que les meilleures vibes du marché... A la condition de connaître les astuces. Revue de son et détail du montage. SACHEZ cependant que ce montage n'est pas évident pour un néophyte en DIY.
=> je remercie Bart (du site discofreq's, voir dans les liens de la page d'accueil) de m'avoir autorisé à utiliser une de ses photos d'Uni-Vibe originale (ci-dessus), celle des années 60. En dessous, la mienne ou plutôt la dernière que j'ai réalisée :
J'ai, en outre, acquis, depuis le début de ce post une Fulltone Deja Vibe MDV-3. Je ferai à l'occasion une comparaison de ma Neovibe avec elle. Sachez qu'elle tiendra sérieusement la comparaison et je crois même qu'elle et meilleure que la Fulltone, en étant beaucoup plus organique.
Post achevé. Une rubrique ajoutée le 30 octobre 2011, mis à jour le 20 mai 2012 avec de nouvelles vidéos pour entendre ce que peut faire une neovibe.
Post mis à jour le 15 septembre 2017, puis le 6 et le 10 novembre 2019
Il y a plusieurs moyens pour dater un ampli vintage. L'un d'eux est de se référer aux "EIA" code (Electronic industries Association) qui permettent d'identifier et de dater un transfo comme un HP. Voici quelques-uns des codes tirés d'un site US intéressant à ce sujet : https://www.unclespot.com
Voilà une de mes passions : les vieilles wah. Repensez au son de celles utilisées sur Papa was a rolling stone (The Temptations) ou de Shaft (Isaac Hayes), alors vous me suivez. En fait, je n'ai jamais trouvé dans les modèles actuels ce "wouac" si caractéristique des anciennes wah.
Voilà pourquoi je vous propose une tournée des grands-mères, finalement très exhautive, tant les internautes que vous êtes ont alimenté ce post en envoyant leurs propres photos de famille. Mais, avant toute chose, de gauche à droite sur la photo ci-dessus : une Colorsound grey 70, deux Jen Pescara fasel rouge, derrière une très rare Colorsound Supremo (fabriquée en 1977 à peu d'exemplaires), puis deux perles, dont une n'est plus à la maison : des Vox au logo gravé faites également à Pescara en Italie (ce sont ces Vox qu'Hendrix utilisait) et montées comme des Clyde McCoy avec le fameux inducteur Halo et le non moins célèbre pot Icar, le tout d'origine. Cette série fut la transition entre les Clyde et les V846 équipées pour ces dernières d'un inducteur Filmcan. Vous verrez en attaquant la suite un tas d'autres vieilles wah, dont beaucoup d'autres Vox, un autre Supremo en images elle aussi, une Jen mais encore une DeArmond Weeper. En route.
Billet mis à jour régulièrement avec des photos envoyées par les internautes, ce qui fait de ce post, et sans aucune prétention, sûrement l'un des plus complets sur le net concernant les wah vintage, les Vox en particulier. dernière MAJ en date : le 22 novembre 2015 avec les photos de la Supremo de Johnny.
Quatrième partie de mon projet de construction d'un ampli à lampes Princeton reverb. Entrons dans le dur : le montage électronique. Je donne à cette occasion des trucs et astuces bien utiles pour réaliser (ou améliorer) le princeton, et plus globalement un ampli guitare à lampes. J'ajoute que le montage a évolué dans le temps. Pour preuve, les deux photos du dessus : les condo Orange drop (photo de gauche) ont en partie disparu du montage final (photo de droite). Trop criards, ces condos ont été remplacés par des K40Y-9 russes paper oil (en métal brossé)et un Mallory (jaune), ces derniers délivrant un son plus doux. Ce post mêle les photos du premier montage et du montage final.
Les liens vers les précédents billets concernant ce princeton :
Troisième chapitre de mon projet de construction d'un clone d'ampli à lampes Princeton reverb blackface. Passons cette fois à la partie électronique : l'approche et le montage que j'ai choisi de réaliser. Cela a demandé beaucoup de recherche, beaucoup de discussions et de lectures sur G5project, pas mal d'échanges de mail aussi et beaucoup de modifs faites après coup. Les choix que je présente ici ont tous été testés et je les ai adoptés, car les résultats sont bons. Il a fallu modifier ce que j'avais initialement réalisé : changer des condos, par exemple pour ce qui est le plus visible. Ci dessus : le premier montage ; ci dessous : le définitif. Bonne lecture et n'hésitez pas à me contacter si vous repérez une erreur ou si vous souhaitez une explication.
Post actualisé le 18 juin 2019, puis le 27 juin 2019, pour réparer les liens cassés
Le son du Princeton, sur une strat Tokay Springhy Sound 1981 (grille) et le thème sur une Fender strat classis player Mexico aigus coupés, un morceau de Pat Metheny sur son premier album : Bright Size Life
J'ai acquis cette Gibson Les Paul Signature (au dessus en photo, c'est la mienne) en 1995, en échange d'une Gibson Les Paul Standard. J'avais flashé sur les sons qu'elle était capable de délivrer, du plus velouté jazzy au gros rock. Elle était incroyable. Alors, quand on m'a proposé l'échange, je n'ai pas hésité un instant. Encore aujourd'hui, je la trouve merveilleuse et je ne m'en déferai jamais. Vous avez sans doute constaté qu'elle ne ressemble pas tout à fait à une 335 et encore moins à une Les Paul. En avant pour l'histoire de ce modèle étonnant.
Billet mis à jour le 17 octobre 2011, avec l'ajout de la Les Paul Signature de Dimitri.